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Abattage en Égypte ancienne !

ankh hiero

Scène de boucherie - relief de la tombe de Idout (Ancien E

Scène de boucherie.

Relief de la tombe de Idout.

(Ancien Empire)

Sur terre, devant bien se nourrir, l'égyptien était mené à prélever une part de ses repas sur les animaux.

Tout naturel pour nous, ce prélèvement l'était moins pour les habitants de la vallée du Nil dans l'ancienne Egypte, l'animal est une créature divine aussi bien que l'Homme.

Etres humains et animaux sont donc partenaire ayant un maître identique (Horning 1967, Bruner-Trank 1974).

Rare sont les textes qui présentent les créatures animales comme des aliments mis à la disposition de l'Homme par le démiurge (Voltey 1945, Barguet 1953).

Esquive rituelle...

Il était justifié de part une esquive rituelle transformant les victimes ou les proies en antagoniste, incorporant les forces hostiles menaçant l'ordre cosmique (Hornung 1967, Leclant 1956, Helck 1982). 

Ainsi les mammifères, poissons et oiseaux pouvaient améliorer l'ordinaire des sujets de Pharaon.

La mise à mort des ruminants se faisait de tout temps par égorgement (Ghoneiem 1977).

Néanmoins, selon Hérodote, les anciens Égyptiens devaient certainement suivre certaines prescriptions : tout Égyptien aurait refusé de goûter à un bœuf tué par un couteau grec (Darby 1977) !

Radiation de certaines ESPECES ANIMALES...

Pour des raisons mystiques, certaines espèces animales (liste non exhaustive) ou êtres sacrés, pouvaient être exclus : 

-  Apis, apis

- Mnévis, "réplique vivante" sur terre du dieu Rê .

Mnévis est le nom du taureau sacré adoré à Héliopolis où il était considéré comme un émissaire du dieu soleil.

- Bouchis, Le dieu Boukhis ou Bouchis est représenté sous une forme animale d'un taureau sauvage.

 Source : Jean-Claude Grenier, La stèle funéraire du taureau dernier Bouchis, BIFAO 38 (1983), pp.197-208 Jean-Claude Grenier, La stèle funéraire du taureau Dernier Bouchis, BIFAO 38 (1983), pp.197-208

M ais, les interdits, sont essentiellement locaux, du fait des convictions d'une région !

Restrictions...

Parfois autant fondées sur :

- Considérations pratiques,

- Que sur des interdits.

Les vaches furent le plus souvent considérées comme sacrées puisque :

- Associées aux déesses Hathor, Isis, Nout (Darby 1977, Ghoneim 1977),

- Le couteau du boucher les épargnait autant parce qu'elles procuraient du lait et, assuraient la reproduction !

Traite de la vache. Tombe de Métchétchi (Ancien Empire),

 Traite de la vache.

Tombe de Métchétchi.

(ancien empire).

- Louvre -


 

aimé

 

jean-claude

 


 

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