Mais comment faisait-il, en égypte ancienne?

Thèbes - tombeau de Sennedjem

Recours à des Quinquets...

Afin de s'éclairer et, ceci au plus profond des galeries, les carriers devaient avoir recours à des quinquets !

Cela signifie qu'ils utilisaient des ustensiles munis de mèche trempant dans de l'huile!

C'est probablement cette même technique qu'employaient les dessinateurs, les décorateurs, les peintres,... !  

Il n'y a aucune raison de penser autrement, selon moi en tout cas !

Mais voilà...

Si on observe attentivement la tombe de Sennedjem, on peut s'apercevoir que les murs et, le plafond ne possède aucune trace de suie, ou autres résidus gras de combustion: les fresques sont d'une extraordinaire fraîcheur.

Dans les tombeaux de la vallée des rois, Seti II pour ne pas en citer d'autre, avait fait creuser des galeries de plus de 100 mètres! Et, incroyable, on ne trouve aucune trace de suie sur les murs, ni sur les plafonds d'ailleurs !!

Les artistes ont travaillé sans la lumière du jour ! ?

Certains ont même pensés...

Certains ont émis l'hypothèse qu'ils employaient une série de miroirs polis !

Ces derniers auraient bien réfléchi la lumière du jour, de miroir en miroir... Pas mal, comme technique, d'autant que physiquement, ils en avaient la possibilité !

Néanmoins, on pourrait estimer à une perte d'efficacité d'au moins égale à 60% , voir probablement plus et, ceci en fonction de l'heure dans la journée et, donc de l'inclinaison des rayons solaires !

Ceci, reste cependant probable (disque de cuivre polis), selon moi, mais pour les pièces proches de l'entrée uniquement !

Impensable le long de galeries de plus de 100 mètre, comme celle de Seti II, et que dire du fameux hypogée KV5 !

D'autres parlent même... d'une électricité égyptienne... !

Incroyable non ? 

Ces dessins sont présents à Denderah dans le temple d'hathor : appartient au complexe actuel de l'époque ptolémaïque, mais a été progressivement reconstruit sur ses fondations primitives, murs conservés dans certains de ces exemples.

Dans la crypte... des reliefs du temple paraissent bien étrange ! Mais l'originalité de cette pièce, dans l'iconographie égyptienne, correspond aux "ampoules".

La similitude avec nos ampoules actuelles est stupéfiante !

Temple of Denderah.
Djed pillar.
Source : Alex Bradipus in April 2005. GNU Free Documentation License

http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Denderah_cryptes2.JPG 

Mais en vérité, cela ne devrait certainement pas représenter un système électrique ! Il faut quand même, que nous restions les pieds sur terre ! Si, à cette époque nous étions aptes à produire de l'électricité, il y a fort à parier, qu'aujourd'hui nous vivrions déjà sur Mars ! Même si cela est bien plaisant à imaginer !

Les archéologues actuels, argumentent donc vers un culte du serpent...

C'est une des représentations du dieu Harsumtus : venant du grecque, dieu égyptien "Hor-Sema-Tauy" (Horus unificateur des Deux Terres).

Le serpent émerge à la vie au sein d'un lotus qui est fermé, de 2 m de long sur environ 60 cm de large !

Analogie à une ampoule moderne ! 

 

  http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Denderah_cryptes2.JPG

  Bas de l'ampoule =  évidence une fleur de lotus.

  Le filament "de l'ampoule électrique" =  le serpent, Harsumtus.

Des américains (Dont Erich Von Däniken) ont cherché à reproduire cette supposée "ampoule" ! Ils auraient alors démontré de part leurs expériences, que cette lampe était fonctionnelle mais, avait un l'éclairage bien trop insuffisante.

Il est courant de lire aussi ...

Qu'il n'y avait aucune trace :

- De combustion,

- Ni de fumée... sur les plafonds ! Alors, que la fumée aurait dû imprégner les plafonds, étant plus légère que l'air, elle monte...

Cela invalideraient l'utilisation de torches qui évidement aurait dû noircir au moins les plafonds !

Et validerait le fait que les Égyptiens antiques connaissaient l'électricité !!

Rien que cela ! 

Mais comment faisait-il alors ? 

Ils ne laissaient aucunes traces de combustion !  Ou, si peu ...

Visiblement ils ne connaissaient pas l'électricité !

Ils employaient, comme pour les carriers des lampes, munies de mèches trempant dans de l'huile, placées dans des vases ou des coupes. !!

Oui mais alors ...

Alors, ils rajoutaient du sel dans l'huile !! Tout simplement, encore fallait-il le savoir !

" Le peu que savaient les Égyptiens,

il y a peut-être quelque mérite à l'avoir trouvé près de trente siècles avant notre ère".

Cela limitait fortement le dégagement de fumées noires !

Limitait, certes, mais il y avait quand même un peu de fumée ! 

De plus...

On aurait bien trouvé des traces de fumée sur les plafonds.

Les plafonds étaient logiquement traités en derniers !

On devait ainsi éliminer les dernières traces de fumée qui pouvaient y subsister.

Nous savons...

Part les Ostraca, que plus les égyptiens allaient profondément dans une tombe, plus ils utilisaient de mèches.

S'il permettait ou ouvriers d'avoir de la lumière, le dispositif des mèches trempées dans l'huile leur était également utile pour mesurer leurs temps de travail !

Temps de travail bien calculé !

Chaque mèche étant calculée pour brûler pendant quatre heures !

Chaque ouvrier percevait donc deux mèches chaque matin :

- La première brûlant jusqu'à la pose de la demi-journée,

- Et, la seconde mesurant le temps de l'après-midi !

Soit en tout une journée de huit heures de travail !

Temps bien géré...

D'ailleurs, afin qu'il n'y ait pas de temps perdu dans les déplacements entre le domicile des artisans résidant à Deir El-medineh et, leur lieu de chantier, des huttes sont construites à proximité où ils vivaient tout le temps des travaux !

"La passion détruit plus de préjugés que la philosophie."

Diderot

Sources et, afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :  

http://www.ldi5.com/archeo/lamp.php

http://fr.wikipedia.org